jeudi 3 août 2017

Eddie Cochran

Eddie Cochran

Les racines du rock, de C'mon Everybody à Summertime blues..

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(admirez la mise en scène!!!) 

 Il y a dans le rock’n roll quelques gloires oubliées, Eddie Cochran est de celles-là. 

Je me souviens d’avoir cherché, qui était ce Cochran qui avait enregistré ce Summertime Blues que les Who sublimaient « At Leeds »… et à Woodstock

C'était il y a bien longtemps, ce type de recherche tenait du parcours du combattant, tu penses bien qu'il n'y avait pas internet, et que c'est pas dans les bibliothèque qu'on trouvait à lire sur les géants du Rock! 

Un copain m'avait prêté un 33 tour, RFM (c'était à l'époque une radio 'Oldies but Goldies' du meilleur crû) avait fait le reste. 
On parle là tout de même d’un des pionniers du rock’n roll, contemporain d’Elvis Presley, de Gene Vincent, Buddy Holly, Carl Perkins, johnny Cash, Roy Orbison..... 

Little Richard, Chuck Berry sont eux, un rien plus âgés.. Et je crains que beaucoup l’aient oublié : Mon Histoire du Rock va donc évoquer Eddie Cochran. Car, vous l’avez oublié, comme vous avez oublié Buddy Holly, Gene Vincent, Carl Perkins et quelques autres. Mon Histoire du Rock est là, aussi pour rappeler ces gloires passées, sans lesquelles le rock’n roll…. Au regard des “sophistications” du rock actuel, de la surproduction qui entoure chaque nouveau groupe, chaque nouvel album, le dépouillement des titres d’Eddie Cochran doit probablement vous paraître, au mieux étonnant, rafraîchissant et bienvenu, au pire, simpliste et chiant. Ce, si vous avez pris la peine d’accompagner cette lecture de l’écoute d’une playlist, ou d’un album. 

Mon Histoire du Rock a déjà salué Gene Vincent, bad boy qui inspira à la fois les Beatles mais aussi nos rockeurs nationaux. Nous allons donc évoquer aujourd’hui Eddie Cochran, peut être moins “bad boy” dans l’attitude, mais probablement beaucoup plus porteur de la “rage de vivre vite” dans ces morceaux. Destin tragique, de ceux qui jalonne l’histoire du rock. Eddie Cochran trouvera la mort près de Bath, en Grande Bretagne, dans un accident de voiture qui épargnera Gene Vincent. 

Il avait 21 ans. “Je suis jeune il est vrai, mais aux ames bien nées…”.. Eddie Cochran laisse une discographie certes limitée en nombre, mais marquante à plus d’un titre, de Summertime Blues à C’mon Everybody en passant évidemment par twenty Flight Rock, mais aussi Jeannie Jeannie Jeannie et un nombre important de reprises, adaptations (son Blue Suede Shoes vaut le détour). On sait moins que, bien avant les jeunes Anglais passés maitre dans cet art, Eddie Cochran expérimente très tot l’overdubbing, enregistrant d’ailleurs également les différents instruments dont il joue lui-même (Guitare of course (Martin, puis Gretch) mais aussi basse, piano, batterie… 


Tout ça n’était pas très courant à l’époque!




Oulà… je suis en train de tomber dans le décortigage technique, c’est pas le genre de la maison! Non, restons nous même, et pour les détails je vous recommande par exemple http://www.eddiecochran.info/ . Mais une fois encore, le mieux est encore de se replonger à toutes oreilles à l’écoute de ce grand Homme, à la recherche du temps perdu et des émotions qu’on a eu à la première écoute, en… pff, il y a longtemps… Alors, Summertime Blues? C’mon Everybody? Oubliez les reprises (en particulier du premier, même celle des Who, à Leeds ou à Woodstock), même celle de Joan Jett… revenez à l’essentiel, revenez à la source du Rock, revenez à Eddie Cochran.

   mais pour ceux qui ont aussi oublié que les Who en avaient un peu là ou il faut...