dimanche 4 août 2013

China Girl David Bowie, Iggy Pop...


CHINA GIRL

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Qui n'a pas fredonné ce tube des années 80: 

China Girl...
Tube des années 80, l’un des deux qui marquent le retour de Bowie surfant opportunément sur la New Wave.

Après tout, il avait anticipé le style et peut donc passer pour un précurseur des Néo-Romantics, new wave, cold wave, et de la mode androgyne des 80’s...

L’autre titre est bien entendu Let’s Dance, mais là n’est pas le sujet.

Bowie, « star incomprise » des années 70, adulé par quelques « happy few ». Pour ma part j’ai toujours trouvé un peu snob ceux qui le montaient en épingle…

Au début des années 80, il revient donc, d’abord avec le fameux « Ashes to Ashes »... C'est LE slow de 1980, espèce de comptine faisant référence aux personnages de ses « concepts albums », ce titre apparait comme une volonté de tourner la page des années 70 : Bowie le décrit comme une épitaphe aux années hippies… Bien plus qu'Angie ou Hotel California, c'est l'usine à drague de l'époque!!

Arrive donc le Bowie-New Wave, visiblement très à l’aise au milieu des plus jeunes mais aussi grimés que lui.

China Girl semble lui « aller parfaitement », et pourtant…

...Ce titre est une reprise… d’un morceau d’Iggy Pop!!!!

Bowie a produit "L'iguane' dans les années 70 (en 77, précisément, à l’ époque où ce dernier était près de sombrer dans les démons « traditionnels » (sex& drugs &…). Vivant comme un clochard, addict à l’héroine, le « Parrain du Punk » est au plus mal. Bowie le tire d’une déchéance certaine, l’entraine en tournée à Berlin, et produit ses albums, dont "Low", où figure « China Girl ». Curieuse "alliance" que celle du dandy du rock, clean parmi les clean, et du plus destroy des destroys...

Pour être franc, la version d’Iggy Pop n’est pas terrible… en tout cas, très très grunge, très garage, très brute.

La version de Bowie, à minima, rappellera ses 18 ans à ma gégégénération.. « Détail » pour fans de guitaristes d’exception, c’est Stevie Ray Vaughan qui tient ‘le manche’ !!

Mais qui est cette China girl « oh baby just you shut your mouth…. ». Eh bien voilà, vous allez voir, le monde est tout petit:

La version d’Iggy Pop est enregistrée… en France, dans les mythiques studios du mythique Château d’Hérouville (95), où Bowie avait ses habitudes. Parmi les « locataires/squatters », la « famille Higelin », c’est-à-dire M Jacques « eh, c’est le Concorde hahaha » Higelin, Madame Sa Dame (Kuelan Nguyen de son vrai nom), et sans doute leur fils mais bon.


C’est là qu’Iggy tombe raide dingue de cette jeune femme, lui fait une cour assidue et suffisamment lourdinque pour qu’elle l’envoie gentiment balader « she says shhhhhhhhhh ».

…Non mais.

Il en reste une chanson plutôt sympa, quelque chose me dit qu’un groupe de vielles pierres pourrait être tenté par une reprise…