vendredi 10 mai 2013

Electric Light Orchestra Rock, variété, disco? Un peut de tout ça et quelques succès...

E L O , Electric Light Orchestra ,


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groupe kitch des années 70 80 , a tenté de répondre à une question étonnante...

mais qui a l'époque me concernait!


Peut-on jour du rock au violon ?

C’était une question qui, évidemment, se posait pour moi, qui n’osait pas le poser, ce violon, pour attraper une guitare…

La réponse, me vint, je devais être au lycée, par une camarade de classe qui, avec sa sœur, toutes deux très bonnes violonistes, « s’amusaient » à jouer les titres d’E.L.O en récréation des concertos de Bach, qu’elles jouaient également à la perfection…

Je ne travaillais malheureusement pas assez le violon pour y arriver, et hélas, E.L.O vira très fort vers le disco, ce qui, dans un sectarisme que j’assumais à l’époque, me paraissait rédhibitoire !

M’enfin, ce sectarisme ne devait pas être si profond, puisque chez le disquaire de l’avenue de St Cloud à Versailles où j’avais atterri, j’achetais le même jour Discovery (rien que le nom, déjà…) et Powerage, d’AC/DC, le même jour.

J'ai dit dans un autre billet ce qu’AC/DC représentait à l’époque, eux qui maintenant sont devenus l’un des groupes « repères » de l’histoire du rock…

Mais revenons à nos…violons, ceux d’E.L.O., beaucoup plus respectables à l’époque que les mauvais garçons d’AC/DC.

Electriques, les violons (Electric Light Orchestra, jeu de mot (mot valise) sur « electric Light » ; le logo du groupe étant un néon et « light orchestra », le groupe étant composé comme un orchestre classique "léger" c'est à dire de petite taille). Je disais electriques, les violons, c’est-à-dire que le chevalet contient un micro « piezzo », c’est donc la vibration du chevalet, du bois de l’instrument, qui est transformée en courant électrique.

Dans une guitare électrique, ce n’est pas le cas. C’est la vibration d’une corde métallique devant un aimant qui produit un courant électrique. Dans le premier cas, la vibration de l’instrument est captée, comme un micro capte une voix, dans l’autre, la corde métallique crée le champ electrique.

Plus tard, j’achèterai, à Norwich, UK, un chevalet que je monterai sur mon violon, mais les quelques expériences que je mènerai ne me séduiront pas, je n’irai pas très loin. Jouer devant un public, même (et surtout) si il est limité aux autres membres du groupe représente nécessite de surmonter une pudeur mal placée impossible alors à combattre.

Back to ELO, le groupe se distinguait non seulement par l’utilisation d’instruments à cordes « classiques », mais aussi par un jeu de batterie musclé (le batteur jouera pour le péchu Black Sabbath).

ELO, donc, une fois sorti des relatives mièvreries (Confusion, Last Train to London) donnera quelques titres sympa, Don’t Bring Me Down « grrrrrrrrrrrrrouuuuuuuuuuuuuussssssssssssss », et, (mais pas sur « Discovery ») « Hold on tight to your dream » (au sexy french ‘acowochotoi atonwève ohhh) , et "Rock’n roll is king".

"Don't Bring Me Down" aurait fait un titre rock du plus bel effet, certaines reprises d'ailleurs le montrent plutôt bien.

Ce groupe ne restera pas tellement dans les mémoires, quoiqu’il ait marqué les années 80 par quelques tubes retentissants et par une démarche originale: Une approche trop disco a sans doute daté rapidement le son du groupe, qui tentera de se reformer sans succès plusieurs fois dans les années 90.